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Le Prélude de Tristan und Isolde ou le traitement de l'indicible dans le récit « fin de siècle »
Article | Revue de littérature comparée | o 315 | 3 | 2005-07-01 | p. 295-309 | 0035-1466
Les « récits wagnériens » fleurissent, comme on le sait, à la charnière du XIXe et du XXe siècles. Les pages qui évoquent dans trois d’entre eux le Prélude de Tristan und Isolde offrent a priori un terrain propice à l’étude comparée des traductions verbales d’une même musique. Mais elles permettent surtout de voir comment, chez leurs auteurs, le traitement de l’indicible musical peut répondre à celui de l’indicible amoureux, et la comparaison met en évidence l’originalité du travail effectué dans ce domaine par Thomas Mann.